Ady Endre: Párizsban járt az Ősz
Párisba tegnap beszökött az Ősz.
Szent Mihály útján suhant nesztelen
Kánikulában, halk lombok alatt
S találkozott velem.
Ballagtam éppen a Szajna felé
S égtek lelkemben kis rőzse-dalok.
Füstösek, furcsák, búsak, bíborak
Arról, hogy meghalok.
Elért az Ősz és sugott valamit,
Szent Mihály útja beleremegett,
Züm, züm: röpködtek végig az úton
Tréfás falevelek.
Egy perc: a Nyár meg sem hőkölt belé
S Párisból az Ősz kacagva szaladt.
Itt járt s hogy itt járt, én tudom csupán
Nyögő lombok alatt.
Szent Mihály útján suhant nesztelen
Kánikulában, halk lombok alatt
S találkozott velem.
Ballagtam éppen a Szajna felé
S égtek lelkemben kis rőzse-dalok.
Füstösek, furcsák, búsak, bíborak
Arról, hogy meghalok.
Elért az Ősz és sugott valamit,
Szent Mihály útja beleremegett,
Züm, züm: röpködtek végig az úton
Tréfás falevelek.
Egy perc: a Nyár meg sem hőkölt belé
S Párisból az Ősz kacagva szaladt.
Itt járt s hogy itt járt, én tudom csupán
Nyögő lombok alatt.
Francia fordításban :
L'automne est passé par Paris
Hier, à Paris, l'automne s'est glissé sans bruit.
Il descendait la rue offerte à saint Michel
Et, sous les arbres qui dormaient dans la chaleur,
Il est venu vers moi.
M'en allant à pas lents j'approchais de la Seine.
Dans mon âme chantait le feu dans du bois mort
Et la chanson était étrange, pourpre, grave
Et parlait de ma mort.
L'automne m'a rejoint. Il a dit quelque chose
Et le Boulevard Saint-Michel a frissonné.
Tout le long du chemin des feuilles guillerettes
S'amusaient à danser.
Ce ne fut qu'un instant. L'été n'a pas bronché
Et l'automne en riant quittait déjà Paris.
Il est passé. Je suis seul à le savoir
Sous les arbres pesants.
(Eugène Guillevic fordítása)
Hier, à Paris, l'automne s'est glissé sans bruit.
Il descendait la rue offerte à saint Michel
Et, sous les arbres qui dormaient dans la chaleur,
Il est venu vers moi.
M'en allant à pas lents j'approchais de la Seine.
Dans mon âme chantait le feu dans du bois mort
Et la chanson était étrange, pourpre, grave
Et parlait de ma mort.
L'automne m'a rejoint. Il a dit quelque chose
Et le Boulevard Saint-Michel a frissonné.
Tout le long du chemin des feuilles guillerettes
S'amusaient à danser.
Ce ne fut qu'un instant. L'été n'a pas bronché
Et l'automne en riant quittait déjà Paris.
Il est passé. Je suis seul à le savoir
Sous les arbres pesants.
(Eugène Guillevic fordítása)
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